Histoire de nos bâtiments

La Cure


Elle fut achevée en 1621. « Dans la façade, on inséra, trop haut pour être lu aisément, une inscription latine qui dit : Pour le bien de l'Eglise et par ordre du révérend prince et seigneur Guillaume, par la grâce de Dieu évêque, cette demeure a été élevée par les soins et le zèle des très distingués Jean Henri Thellung, jadis maire de Bienne, aujourd'hui châtelain d'Erguël, Josué Beynon, maire de St-Imier et préposé aux soins des édifices publics de cette vallée, l'an de salut des hommes 1620 et 96ème de la réformation de l'Eglise. » (R.Gerber, Histoire de St-Imier, 1946)
Des transformations ont été effectuées en 2007-2008, et les bureaux du secrétariat et des pasteurs,  des salles paroissiales ainsi que l’appartement de fonction du pasteur y ont trouvé place.
De 2010 à 2011, un nouveau bâtiment baptisé « petite cure » a été construit dans le jardin à l’arrière de la cure. Il comporte deux salles, une cuisine, une terrasse, et cinq lits escamotables.

La collégiale


Basilique romane à trois nefs du premier art roman (début du XIe siècle), l’édifice a subi d’importantes restaurations, en particulier après l’incendie de 1512 et au XXe siècle (1930 et 1982). Un chapitre collégial y fut rattaché du XIe au XVIe siècle. Depuis la Réforme, la collégiale de Saint-Imier est un lieu de culte protestant.
La tour :
Ajoutée postérieurement. Plusieurs phases de construction. Clocher et coupole de 1940.
Le narthex :
XIIe ou XIIIe siècle. La voûte d’arêtes et les quatre colonnettes ont été construites après coup. Quatre chapiteaux sculptés de têtes grimaçantes ou de feuillage.
Les orgues :
Installées en 1985, elles ont remplacé celles du chœur.
La nef et les bas-côtés :
Six travées séparées par des piliers et des arcs en plain cintre peints par Ernest Correvon en 1930. Sans doute dépourvus de plafonds à l’origine. Largeur de la nef sensiblement identique à celle des collégiales de Schönenwerd (SO) et Amsoldingen (BE). Vitraux de 1930 exécutés par Louis Jaeger. Portes murées témoignant de différentes dispositions intérieures.
Le transept et la croisée :
Voûte en croisée d’ogives construite après l’incendie de 1512. Fresques de la même époque représentant les quatre évangélistes symbolisés par des créatures ailées (Jean par l’aigle, Marc par le lion, Mathieu par l’homme et Luc par le bœuf). Entre la croisée et l’abside, on a découvert les vestiges d’un sarcophage maçonné qui a probablement abrité le corps de Saint-Imier et des reliques.
L’abside :
Voûte en cul-de-four ornée d’une fresque représentant le Christ en gloire. Cette peinture, révélée en 1930, remonte probablement au début du XIIe siècle. Traces d’un décor autour de la mandorle. Absidioles latérales détruites vers 1810 et reconstruites en 1930.

Pour en savoir plus


LA COLLEGIALE DE SAINT-IMIER, brochure en vente au prix de frs 5.- à l’Office du tourisme, place de la Gare, ou au secrétariat de la paroisse.

La collégiale est ouverte chaque jour de 8h à 18h, et peut être librement visitée. Pour une visite du clocher, s’adresser au sacristain ou au secrétariat (en matinée pour ce dernier).